2018 à 2020
« La Cinquième Image » est une ode contemporaine au Soleil dont le processus de création est établi sur une année révolue. Le rite est renouvelé chaque mois. Il offre le temps de prendre conscience de l’astre, d’en donner des points de vue. Évoquer sa puissance et sa présence dans l’immensité du cosmos invoque un sentiment d’humilité.
“The Fifth Picture” is a contemporary ode to the Sun, the creative process of which is based on a year. The rite is renewed every month. It offers the time to become aware of the star, to give points of view. Evoking its power and presence in the immensity of the cosmos invokes a sense of humility.
Les Aztèques réalisaient quotidiennement des sacrifices humains afin de réguler l’équilibre du cosmos et permettre au Soleil de continuer sa course dans le ciel. Tandis qu’en Égypte, la grande pyramide de Gizeh aurait été construite avec huit faces, visibles seulement aux équinoxes. L’astre figure sous la forme d’un cercle rouge sur le drapeau japonais, marquant l’histoire d’un culte ancestral à Amaterasu, déesse du Soleil.
D’innombrables civilisations anciennes vénéraient notre étoile et les exemples ne manquent pas.
La Cinquième Image est né suite à la rencontre de Gladys Bourdon avec l’astronome et directeur du Planétarium de Paris, Sébastien Fontaine. Régulièrement, il se rend à l’observatoire du Pic du Midi afin d’étudier le Soleil. Quatre instruments permettent de réaliser quatre images simultanées sous différents aspects (© Observateurs Associés).
La Cinquième Image a existé en tant qu’exposition virtuelle en 2020 suite au premier confinement.
Elle proposait un ensemble de douze dessins ainsi qu’une vidéo projetée où coexistait les images latentes : les images que Gladys peut se représenter mentalement, celles qu'elle a dessinées chaque mois, mais également l’infinité d’images possibles que le spectateur est à même d’expérimenter afin de révéler son imaginaire. La période n’étant pas propice à l’observation des tâches solaires, Gladys avait choisi de se les figurer.
Elle a réalisé une image par mois d'un format d'un diamètre de 280 mm sur un support de 300*300 mm sur une période d'une année (du 24 septembre 2018 au 24 septembre 2019). Le stylo à encre noire à micro pigments est l'unique outil qu'elle a utilisé.
•
The Aztecs performed daily human sacrifices to regulate the balance of the cosmos and allow the Sun to continue its course across the sky. In Egypt, the Great Pyramid of Giza is said to have been built with eight faces, visible only at the equinoxes. The star appears as a red circle on the Japanese flag, marking the history of an ancestral cult to Amaterasu, goddess of the Sun.
Countless ancient civilisations worshipped our star and there is no shortage of examples.
The Fifth Picture was born out of Gladys Bourdon's meeting with the astronomer and director of the Paris planetarium, Sébastien Fontaine. He regularly visits the Pic du Midi observatory to study the Sun. Four instruments allow four simultaneous images to be taken from different angles (© Observateurs Associés).
The Fifth Picture existed as a virtual exhibition in 2020 following the first lockdown.
It proposed a set of twelve drawings as well as a projected video where latent images coexisted: the images that Gladys could represent mentally, those she drew each month, but also the infinity of possible images that the spectator could experiment with in order to reveal her imagination. As the period is not conducive to observing sunspots, Gladys chose to draw them for herself.
She made one image per month with a diameter of 280 mm on a 300*300 mm support over a period of one year (from 24 September 2018 to 24 September 2019). The black micro-pigment ink pen is the only tool she used.